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The Sharing Economy: A revolution for, not against

Green Resistance (teaching, organizing, and eco-thinking)

The Sharing Economy: Yes, there is another way, and this could be one such way.

It builds communities and thus builds resilience and human connections.

It decreases consumption and thus decreases the pressure on our overburdened ecosystem.

It creates ties amongst people and thus strengthens the pathways to democracy.

And – fundamentally – it is hopeful.

Adam Parsons, in this article, has presented an introduction to the rise of the Sharing Economy.  Check it out.

by Adam Parsons

That article is just the beginning.

Neal Gorenflo writes in his piece entitled “what is next for the sharing movement

“With this, a new social contract is forming based on peer to peer relations, which the P2P Foundation has been exploring for a decade. Instead competing with sharp elbows for rank in the hierarchy, individuals are empowered to face…

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Indiegogo crowdfunding platform raises $40m to finance world expansion

Tuesday 28 January 2014

  • Co-founder: ‘We bring the crowd to crowdsourcing’
  • Company will look to make key hires and focus on trust

Slava Rubin of Indiegogo

Slava Rubin said the money would be used for key hires, to expand globally and focus on mobile, personalisation and trust. Photograph: Robert Schlesinger/DPA/Corbis

Indiegogo, the crowdfunding platform famous for financing films, tech startups and the Jamaican bobsleigh team, announced on Tuesday that it has raised $40m in funding as it looks at global expansion.

A third round of funding has raised more than twice the $15m the company raised in 2012 and comes after two films backed by Indiegogo, Dear White People and Life Itself, were big hits at the Sundance film festival.

Co-founder Slava Rubin said the financing would be used to make key hires, expand globally and focus on mobile users, personalisation and trust. Rubin said that within a decade crowdsourcing for projects will be seen as a standard source of funding.

“If the 80s were about desktops, the 90s were about commerce and the 00s were about social, then the next decade is going to be about crowdsourcing,” he said. Rubin said the company now had close to 1,000 competitors but as the largest player it was well positioned to maintain its lead. “We bring the crowd to crowdsourcing,” he said.

Indiegogo has hosted more than 190,000 campaigns from nearly 190 countries since its debut in 2008. In the past two years the company said funds raised on Indiegogo have grown by 1,000%. The company’s online platform currently supports contributions in five currencies (US dollar, Canadian dollar, euro, pound sterling and Australian dollar) and four languages (English, German, French and Spanish). 

The new round of funding was led by Institutional Venture Partners (IVP) and Kleiner Perkins Caufield & Byers (KPCB), with additional funding from existing investors Insight Venture Partners, MHS Capital, Metamorphic Ventures and ff Venture Capital.

“Indiegogo is playing a central role in the transformation of the global economy,” said John Doerr, general partner at KPCB. “We are excited to partner with Indiegogo to help support the dreams and aspirations of the Indiegogo community and continue establishing Indiegogo as the leading international platform for funding new ideas and innovation.”

Jules Maltz, general partner it IVP, said: “Indiegogo’s flexible funding model and open platform are helping it become the market leader in the rapidly growing crowdfunding space. The company is the Android of crowdfunding – easily accessible and open to all.”

In January, Indiegogo raised more than $50,000 to help send the Jamaican bobsled team to the Sochi Winter Olympic Games. Rubin said more than 40 companies at the Consumer Electronics Show in Las Vegas earlier this month had been funded by the site.

Source : The Guardian

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PRET d’UNION franchit le cap des 60 millions € de crédits financés

Source : Communiqué de presse  – Actualité publiée le 20 Janvier 2014

Deux ans après son lancement et avec une activité multipliée par 4 en 2013 par rapport à 2012, Prêt d’Union confirme son statut de leader du crowdfunding en Europe Continentale.

Paris, le 20 janvier 2014 – PRÊT d’UNION, le leader français du crédit entre particuliers, annonce avoir octroyé depuis son lancement pour 60 millions € de crédits à l’équipement à des ménages français, directement financés par l’épargne d’autres ménages. Prêt d’Union a octroyé pour 12 millions d’€ de crédits en 2012 et pour 45 millions d’€ en 2013 soit une croissance de 375%. Pour l’année 2014, Prêt d’Union prévoit d’octroyer pour 100 millions d’€ de crédits. Jamais dans le monde une plateforme de crédit entre particuliers n’avait connu une telle croissance sur ses 2 premières années d’activité.
Le crowdfunding connaît une croissance exponentielle dans tous les pays développés et émergents. Aux Etats-Unis, le géant de l’internet Google est récemment entrée au capital de Lending Club, premier acteur américain de crédit entre particuliers, qui prévoit de s’introduire en bourse mi-2014 à une valeur avoisinant les 4 milliards de $ ; en France, la Ministre Fleur Pellerin entend réformer le monopole bancaire pour accélérer le développement de la finance participative ; la Commission Européenne travaille également sur des réformes au niveau européen pour favoriser l’émergence de champions nationaux du crowdfunding.
« Côté crédits, les taux bas pratiqués par PRET d’UNION expliquent le succès de notre offre : sur les crédits de 3000€ à 5000€, nous sommes jusqu’à 3 fois moins chers que les crédits renouvelables proposés par les établissements de crédits traditionnels. Mais c’est aussi la simplicité de notre offre ainsi que la rapidité de notre service que plébiscitent nos clients emprunteurs. Concernant le produit d’investissement proposé par Prêt d’Union, son rendement très attractif (5% par an) en fait, pour les investisseurs avertis, une alternative logique aux produits classiques comme le Livret A dont il n’est pas exclu qu’à la prochaine révision trimestrielle son taux passe en deçà de 1% et les fonds euros des assurance-vie dont le rendement moyen servi au titre de 2013 est attendu aux alentours de 2,70 à 2,80 % ! », expliquent Charles EGLY et Geoffroy GUIGOU, respectivement président du directoire et directeur général de PRÊT D’UNION.
Pour toute demande de mise en relation avec les fondateurs et des témoins (prêteurs et emprunteurs) pour des sujets liés au crowdfunding et au crédit entre particulier, n’hésitez pas à contacter Rumeur Publique.

A propos de PRÊT D’UNION :
PRÊT D’UNION, jeune entreprise innovante, a été fondée en octobre 2009 à Issy-les-Moulineaux (92) et lancée en octobre 2011. PRÊT D’UNION est né d’un constat simple : en France, les taux des crédits à la consommation octroyés par les établissements financiers traditionnels sont élevés (jusque 20% dans le cas des crédits revolving) mais l’épargne collectée par ces mêmes établissements pour les financer est très faiblement rémunérée. PRÊT D’UNION a ainsi lancé le premier acteur de crédit « entre particuliers » en France, dont la plateforme internet innovante et sécurisée, permet à des Investisseurs qualifiés qui ont de l’épargne (particuliers, fondations, entreprises, institutionnels, etc.) de financer directement les crédits à la consommation de ménages français. Ainsi investisseurs et emprunteurs réalisent une bonne opération: les investisseurs investissent dans un produit d’épargne responsable, citoyen, qui profite à l’économie réelle française et dont le taux de rendement est très supérieur au taux de l’épargne classique ; et les emprunteurs souscrivent des crédits responsables (pas de crédit revolving – uniquement du crédit amortissable) dont les taux sont parmi les plus compétitifs du marché.
L’équipe dirigeante de PRÊT D’UNION est composée de ses 4 co-fondateurs : Charles EGLY (ex-BNP Paribas), Geoffroy GUIGOU (ex-McKinsey & Poweo), Lionel BEAUDET (ex-Virgin Mobile) et Thomas BEYLOT (ex-PriceMinister.com). Elle est complétée par un Conseil de Surveillance présidé par Donald BRYDEN (ex-RBS).
PRET D’UNION est agréé « établissement de crédit prestataire de services d’investissement » par l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) (n° d’agrément 16488).

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Les entrepreneurs antillais et le syndrome du chocolat vénézuélien

«Si je vous parle des Antilles, à quoi pensez-vous ? » « À la plage ! », me répond avec franchise et spontanéité mon interlocuteur. Ce sympathique mais non moins ambitieux PDG d’une des principales plateformes d’equity crowdfunding de France me reçoit dans ses bureaux à Paris, afin d’évoquer les possibilités de développement de la finance participative en outremer.

plagedessalinesEn trois mots, il résume efficacement le principal écueil auquel se confrontent bien des entrepreneurs antillais : le déficit d’image en matière de culture entrepreunariale. Il aurait pu rajouter : «À la banane » ou « Aux grèves », sans tomber dans la caricature, du reste. Il a beau m’écouter avec attention et se montrer réceptif à ce que je peux lui proposer comme projets, comment lui faire oublier le bruit des vagues ?

Les entrepreneurs antillais sont confrontés à un déficit d’image qui rappelle un article récent de la Harvard Business Review. Celui-ci aborde la question de la valorisation de la filière cacao au Venezuela. Les véritables connaisseurs savent que les meilleures fèves du monde viennent du Venezuela et des Petites Antilles voisines. La Maison du Chocolat, à Paris, ne s’y est d’ailleurs pas trompée en consacrant une gamme entière de tablettes « premium » aux fèves vénézuéliennes. Mais en matiEl Reyère de transformation, malgré l’excellence de ses produits finis, une marque comme El Rey peine à placer ses chocolats sur le marché international. La raison ? L’image de marque du pays d’origine. Quand les Antilles font penser à la plage, le Venezuela fait penser au pétrole, éventuellement aux Miss, autre grande industrie de l’économie du pays, avec la bière. Le moindre chocolatier suisse ou belge, utilisant des fèves d’origine inconnue, aura plus facilement voix au chapitre qu’un chocolatier vénézuélien. Haïti et la Jamaïque ont le même problème avec leur café, face à la Colombie.

De même, les entrepreneurs de qualité existent, chez nous. Mais les antillais sont davantage connus pour leur taux important d’employés de la fonction publique que pour leur Silicon Valley. Si Bill Gates fait régulièrement escale dans nos eaux, c’est uniquement pour récupérer son yatch et partir en croisière privée. Et quand Loïc Le Meur séjourne aux Antilles, c’est pour aller faire du kite surf à Moustique chez Richard Branson, pas pour investir dans nos startups.

Dans l’imaginaire collectif, nous sommes donc essentiellement des fonctionnaires. Au mieux. Une situation qu’il ne s’agit ni de juger ni de critiquer, et qui a des explications sociologiques et historiques clairement identifiées (BUMIDOM, entre autres…). La caricature de l’employé antillais de la Poste ou des hôpitaux fait le bonheur de nombre d’humoristes, et elle a la vie dure.

Les lignes bougent, cependant. En 2011, sur les 20 entrepreneurs patrons de PME choisis pour représenter le dynamisme de l’économie française au sommet G20 Yes, figuraient 2 patrons antillais : José Jacques-Gustave (G2J) et Olivier Laouchez (Trace TV).

Les lignes bougent et frétillent, même, sur place, notamment autour de l’économie numérique, chère à la Ministre Fleur Pellerin. La Martinique en est déjà à son 2ème Startup Weekend, rejoignant ainsi un mouvement mondial et notamment caribéen, la Jamaïque et Trinidad n’étant pas en reste.

La Guadeloupe, qui a vu émerger en moins de 3 ans des startups prometteuses telles Shopping-97, leader de l’achat groupé aux Antilles-Guyane, s’apprête à accueillir la 1ère Conférence des Startups de Guadeloupe le 20 février prochain, avec un programme pour le moins ambitieux. Des initiatives entrepreunariales fleurissent aux Antilles à la confluence du numérique et de l’économie du partage, telles que Carfully (pendant antillais de OuiCar en France) ou encore le Martinique Workatjelly, premier espace de Coworking en outremer.

Au plan national, des personnalités originaires de chez nous émergent, telles que Sandrine Joseph, d’Orange, désignée Young Global Leader du Forum Economique Mondial en 2012. Toujours chez Orange, Pascal Latouche dirige l’Orange Fab, l’accélérateur du groupe en France, Medhi Famibelle est responsable du pôle performance web  pendant que Manuel Mondésir développe les activités du groupe au Brésil depuis plus d’un an. Le 1er Forum de la Diaspora martiniquaise, organisé par la Région Martinique en décembre 2013, a été l’occasion de faire découvrir au public local le parcours passionnant de plusieurs expatriés martiniquais, partis faire des étincelles en Afrique du Sud, en Californie, au Mexique ou en Chine. Au dernier CoPhilippe Negouainsumer Electronics Show de las Vegas, salon phare de l’innovation technologique au niveau mondial, un entrepreneur martiniquais, Philippe Negouai, a présenté un boitier innovant, conçu en Martinique par sa société, Knowledge Technology, et qui permet de diffuser des contenus multimédia sur des lignes de transport.

compte-nickelDans une semaine, le lancement national du Compte Nickel promet de révolutionner l’offre bancaire en France. Quatre hommes sont derrière ce projet, et l’un d’entre eux, Michel Calmo, est martiniquais.

Les lignes bougent même autour de la banane ! Deux projets ambitieux ont émergé récemment, autour de la valorisation du fruit phare de l’agriculture antillaise. KADALYS, une marque de cosmétiques à base de principes actifs anti-âge de la banane, s’est lancée résolument à la conquête du marché national, où elle rafle nombre de prix depuis plusieurs mois. FIB&Co a choisi la valorisation industrielle de la fibre du bananier, afin de produire des revêtements luxueux, utilisés en décoration ou encore dans l’automobile de luxe. Ce projet a d’ailleurs réussi en 2013 une des plus grosses campagnes de crowdfunding au plan national, en bouclant en 3 mois une levée de fonds de 300 000 €.

Et si, justement, le crowdfunding était une chance de changer la donne ? J’en parlerai dans mon prochain billet.

Entretemps, nous devons travailler à changer l’image de marque de nos régions et de nos communautés. Nous devons davantage valoriser nos entrepreneurs, ici et ailleurs. Nous devons encourager l’audace. Des réseaux tels qu’Outremer Network font un excellent travail de terrain à ce niveau. C’est à nous tous de faire bouger les lignes.

Alors peut-être que lors de mon prochain rendez-vous parisien, on ne me parlera plus de la plage, mais de FIB&Co, de Kadalys, de Trace TV ou de G2J. Qui sait ?

Mikaella Rojas Fanon

www.mysoosoo.com